L'approche de l'éthique professionnelle doit reposer à la fois sur la dimension morale (il ne peut s'agir d'ignorer les principes) et sur la dimension éthique (quelle décision est la meilleure dans le cas présent ?). Lorsque cette réflexion devient collective et fait l'objet d'une formalisation, la démarche devient déontologique, dans un sens large. Si ces règles ont une valeur pour l'ensemble d'une profession et font l'objet d'une reconnaissance officielle, il s'agit d'une déontologie au sens restreint.
Quels sont les facteurs de développement du management éthique ?Le discours général des entreprises ou des spécialistes des sciences de gestion insiste de plus en plus sur la dimension éthique de l'entreprise. Mais celle-ci est faiblement prise en compte dans les pratiques managériales, en l'absence de modèle intégrant à la fois les concepts d'éthique, de morale et de déontologie, et la perception des acteurs de la profession.
L'approche par les vertus présente des avantages en termes de méthode. Les vertus étant des dispositions à agir, elles permettent une déclinaison de l'éthique en comportements de référence, dans un métier donné. Il est ainsi possible de construire un référentiel de la dimension éthique du métier. C'est ce qui a par exemple été réalisé pour le métier d'acheteur, au sein de la CDAF (Compagnie des Acheteurs de France).
Par Jean-Jacques Nillès
Par quelle démarche aborder l'éthique professionnelle ?L'éthique peut être abordée par les valeurs ou par les vertus. L'approche par les vertus permet de comprendre la dimension éthique des décisions de façon cohérente et structurée. Ces vertus que l'on peut qualifier de cardinales sont les suivantes :
L'approche par les vertus présente des avantages en termes de méthode. Les vertus étant des dispositions à agir, elles permettent une déclinaison de l'éthique en comportements de référence, dans un métier donné. Il est ainsi possible de construire un référentiel de la dimension éthique du métier. C'est ce qui a par exemple été réalisé pour le métier d'acheteur, au sein de la CDAF (Compagnie des Acheteurs de France).
Par Jean-Jacques Nillès
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